I – La poupée ayant inspirée Chucky.

Vous connaissez surement le personnage de Chucky, poupée démoniaque héroïne d’une saga de films d’horreur depuis 1989, mais saviez-vous que cette poupée avait été inspirée d’une vraie poupée ayant été commercialisée aux USA dès 1985.

My Buddy – Playskool (1985)

En effet, les créateurs du film se sont inspirés de la gamme “My Buddy” commercialisée par Playskool (branche de jouets premier âge de Hasbro) en 1985.

Cette gamme proposait des poupées munies de corps souples et pouvant accompagner les enfants dans toutes leurs activités.

C’est ce concept et la large garde-robes de ces poupées qui inspireront donc les créateurs de Chucky dans le film Jeu d’enfant (Child’s Play) en 1989.

Il s’amuseront à parodier ce concept, créant même tout une gamme d’accessoires et de produits dérivés au travers de la poupée Good Guys.

Au travers de ce film, nous assistons ainsi, au delà du film d’horreur, à une satyre de l’industrie du jouet.

Sauf qu’ici, on dit au revoir à l’innocence et la mièvrerie habituelles de ce type de jouet.

La poupée présente sur la couverture de ce livre de coloriage ne vous rappelle pas quelqu’un?

Publicité américaine pour la poupée “My Buddy” – Playskool – 1985 (lien YouTube):

La poupée Good Guys versus le jouet “original”

Poupée Good Guys (jouet créé pour le film de 1989)

Poupée My Buddy de Playskool (1985) (véritable jouet sorti aux USA)

II – La gamme “Good Guys”, satyre du marketing offensif des 80’s sur les jeunes enfants.

1-1: La poupée “Good Guys”, une poupée dérivée d’un dessin animé.

Pour rendre l’histoire et le jouet “crédibles”, les créateurs ont intégré un faux dessin animé dans le film.

A l’instar de beaucoup de gammes de jouets de l’époque, la poupée “Brave Gars” possède ainsi son support de diffusion TV.

Cela nous rappellera les Bisounours, les Petits Malins, et d’autres séries jeunesses.

Andy se fait même la remarque qu’il a déjà vu cet épisode, preuve que le programme est multi-diffusé et re-diffusé pour mieux abrutir séduire les petits.

1-2: La poupée du petit déjeuner et de la mode enfant.

Comme on peut le voir sur la photo ci-contre, la poupée “Brave Gars” est déclinée en céréales pour le petit-déjeuner des plus jeunes.

Andy est vêtu de la même tenue que son héros de dessin animé.

Comme beaucoup de petits américains, il est totalement addict à son héros et victime du marketing de masse pratiqué par les fabricants de jouets.

“L’enfant est un apprenti consommateur” comme le déclarera le PDG de l’entreprise qui commercialise ce jouet (dans la suite de 1990).

L’enfant est un apprenti consommateur.

1-3: La poupée … et sa gamme d’accessoires (vendus séparément).

La poupée “Good Guys” et sa tenue de bricolage.

La boite à outils Good Guys.

Des jouets pas si innocents … Sur un mur du magasin on peut apercevoir ces kits d’accessoires: des armes (arc et flèches, mitraillette à eau) mais aussi un kit pour jouer au docteur…

1-4: La distribution de masse.

Rayonnage de jouets “Good Guys” dans le film de 1989. C’est important d’être bien représenté en magasin, et de rogner les facings de la concurrence ….

Et dans la suite sortie en 1990, on passe à la distribution de masse:

Un packaging reprenant les codes des emballages de jouets de l’époque.

Un entrepôt gigantesque, témoin d’une production et distribution de masse… (Note: c’est moi, ou le plan rappelle celui de la fin des Aventuriers de l’Arche Perdue?)

Des poupées à perte de vue…

C’est terminé pour cette petite chronique. Si celle-ci vous a plu n’hésitez pas à partager et faire connaitre le blog.

A bientôt.

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